1942 Cícero Dias, Raymonde et Jayme Sabartés. Photo de Dora Maar.
1942 Cícero Dias et Sabartés.
1942 Cícero Dias prisonnier à Baden-Baden
1942 Cícero Dias et Raymonde à Marseille.
1943 Exposition Cícero Dias à Porto.
1948 exposition Galerie Denise René, Paris.
1943 Texte de Paul Eluard pour l’exposition Cícero Dias à Lisbonne.
1946 Atelier Cícero Dias au 37 Villa d’Alesia, Paris.
Au début de la guerre, Cícero Dias fréquente assidument I’atelier de Picasso, rue des Grands Augustins. En 1941, il fait la connaissance de Raymonde Voraz chez des amis communs. Ils se marient un an plus tard au Portugal.
Prisonnier des allemands à Baden-Baden en 1942, il est échangé contre des allemands arrêtés au Brésil et entre clandestinement en France.
Intimement lié aux écrivains et poètes français, Cícero Dias reçoit le poème « Liberté » de Paul Eluard, envoyé de Clermont-Ferrand par Louis Parrot. Dans l’attente de pouvoir quitter la France avec ce poème, Cícero Dias vit et peint dans une petite chambre d’hôtel à Vichy, où Raymonde le rejoint.
En novembre 42, jour de l’invasion de la zone libre par les allemands, il franchit la frontière avec Raymonde. De Lisbonne, il fait parvenir à Londres le poème à Roland Penrose. C’est ainsi que ce cri de Liberté put être lancé par milliers depuis des avions de la Royal Air Force sur le territoire français.
En 1943, installé à Lisbonne, il fréquente et se lie d’amitié avec des artistes et écrivains portugais, parmi lesquels Mericia de Lemos, Almada Negreiros, Sara Afonso, Rui Cinatti, Antônio Dacosta, Carlos Queiroz, Adriano de Gusmão, Antônio Pedro, Gastão de Bettencourt, Casais Monteiro, Carlos Botelho et Luis Trigueiros.
En 1945, Picasso lance un appel à Cícero Dias pour que celui-ci revienne à Paris, en dédicace sur un exemplaire de sa pièce de théâtre «Le Plaisir Attrapé par la queue» : Pour Dias, dont la présence à Paris est nécessaire.
De retour en France, il se lie à l’École de Paris, groupe d’artistes abstraits avec lesquels il expose à la galerie Denise René en 1946.
Au Brésil, le mouvement constructiviste n’a commencé qu’à la fin des années 40. Le véritable pionnier en est Cicero Dias, qui en 1946, dans la capitale française, commence à peindre des toiles rigoureusement géométriques. C’est avec justice que ce peintre occupe cette position. Et bien que faisant partie de l’École de Paris, il n’a jamais rompu ni renié ses racines brésiliennes. Antonio Bento
En 1948, Cícero Dias exécute une série de peintures murales abstraites, les premières d’Amérique Latine, sur les murs d’un immeuble moderniste, siège du Secrétariat des Finances de l’État de Pernambuco, à Recife.
1948 Exposition à l’école des beaux-arts de Rio
de Janeiro.
1948 troisieme exposition Cícero Dias à Jundia, Escada Pernambuco.
1949 Cícero Dias et Willy Baumeister à Santillana del Mar, Espagne
1948 sept. Cícero et Raymonde Dias retour en Europe sur le bateau Andes.